Il n’y a pas d’amour parfait

 I

Francis Wolff: Il n’y a pas d’amour parfait, Fayard, 2016, 72 p.

L’amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d’y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l’amour (le philosophe n’a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c’est son domaine, dit-on).

L’amour n’est ni l’amitié, ni le désir, ni la passion. C’est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l’amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l’amour. C’est parce qu’il est de nature hétérogène, donc instable, qu’il est le moteur tout-puissant de tant d’histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires.

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Sur ce livre, on peut écouter deux émissions disponibles en ligne

+ L’heure bleue sur France Inter avec Laure Adler

+ « Répliques » (A. Finkielkraut) « Conversation sur l’amour » du 26 novembre 2016(dialogue avec Paul Audi autour de son livre, Le pas gagné de l’amour et du mien).

+ et un compte-rendu du 5 octobre 2016 par Géraldine Mosna-Savoye

+ on peut aussi lire un entretien avec Jonathan Daudey